Evernia,

a name borrowed from a genus of lichen, is a duo formed in 2020 by Héloïse Thouément (chemical and environmental engineering) and Julie Escoffier (visual artist).

Together, they offer new pathways to contemplate our era and bear witness to transformations in our environment. Héloïse Thouément's expertise lies in the transport and degradation of pollutants in the environment. Julie Escoffier, on the other hand, graduated from the Lyon School of Fine Arts in 2013 and was the recipient of the scholarship from the Kenza Foundation (Institut de France), with which she pursued a post-diploma in Mexico. In May 2021, the duo received the Planète Art Solidaire award from the Art of Change 21 association.

Their projects blend scientific and artistic knowledge, appropriating the territories in which they are immersed, with a particular interest in living ecosystems and ecological issues. Residencies, exhibitions, mediations, culinary performances, and publications are at the core of their collaborative work.

By bringing together art and science, Evernia not only observes and studies various degradation mechanisms but also investigates their causes and, through dialogue, proposes an interpretation. The quasi-archaeological dimension of their preparatory research is revealed through layers of plant materials, chemical processes: materials converse, replace each other, merge, forms evolve, gestures become more precise. Unpredictability and discoveries are part of the journey.

In 2020, as winners of an Art & Science residency open call, Evernia received support from ALCA Nouvelle-Aquitaine and the Vassivière Art Center for a cross-residency in environmental research and creation at Chalet Mauriac and Château de l'Ile de Vassivière. During this period, the duo immersed themselves in the vast expanses of forests in Nouvelle-Aquitaine, becoming the subject of a sensitive study, research, and experiments, allowing them to develop a versatile and organic body of work, taking the form of artworks, lectures, and workshops for the local residents. (...)

Excerpt from an article by Audrey Bernaud for the Akki magazine.
The lichen, a mirror of a world in loss, A. Bernaud, Akki #3, 2023

Evernia nom emprunté à un genre de lichen, est un duo formé en 2020 par Héloïse Thouément (ingénieure en chimie et en ingénierie de l’environnement) et Julie Escoffier (artiste plasticienne).

Ensemble, elles proposent de nouveaux chemins pour penser notre époque et témoignent des transformations de notre environnement. L’expertise d’Héloïse Thouément concerne le transport et la dégradation des polluants dans l’environnement. Julie Escoffier, quant à elle, est diplômée de l’École des beaux-arts de Lyon en 2013 et lauréate de la bourse d’études supérieures de la Fondation Kenza (Institut de France), avec laquelle elle réalise un post-diplôme à Mexico. En mai 2021, le duo reçoit le prix Planète Art Solidaire de l’association Art of Change 21.

Leurs projets conjuguent connaissances scientifiques et plastiques, en s’appropriant les territoires dans lesquels elles sont immergées, avec un intérêt particulier pour leurs écosystèmes vivants et les questions écologiques. Des résidences, des expositions, des médiations, des performances culinaires ou encore des publications sont au coeur de leur travail collectif.

En faisant dialoguer art et science, Evernia oeuvre non seulement à observer et à étudier divers mécanismes de dégradation, mais aussi à enquêter sur leurs causes et à en proposer, sur la base d’un dialogue, une interprétation. La dimension quasi archéologique de leurs recherches préparatoires, se découvrent sous des strates de matières végétales, des processus chimiques:les matières se répondent, se remplacent, fusionnent, les formes évoluent, les gestes se précisent. Imprévisibilité et découvertes sont au rendez-vous.

Lauréat en 2020 d’un appel à résidence Art & Science, Evernia a reçu le soutien de l’ALCA Nouvelle-Aquitaine et du Centre d’art de Vassivière dans le cadre d’une résidence croisée de recherche et de création environnementale au Chalet Mauriac et au Château de l’Ile de Vassivière. Lors de ce temps de travail, le duo s’est imprégné des vastes étendues de forêts de la Nouvelle-Aquitaine, devenues le sujet d’une étude sensible, de recherches, d’expérimentations, permettant de développer un travail protéiforme et organique, prenant tantôt la forme d’oeuvres, tant autres d’autres de conférences et de workshop auprès des résidents du territoire. (...)

Extrait d’un article rédigé par Audrey Bernaud pour la revue Akki.
Le lichen, miroir d’un monde en perte, A. Bernaud, Akki #3, 2023